23 octobre 2006
Sueur amère
Il est des soirs où le repas quotidien pris autour de la table du foyer est amer. Le geste du cuisinier ou de la cuisinière n’est pour rien à ce fade arrière-goût.
Quand le travail perd de son sens ou qu’il est si dur de tenir un sens à son travail ou encore quand le travail vient à manquer, le pain partagé - quand la journée s’achève - lui aussi perd de sa saveur.
Le pain puise sa saveur à la sueur de notre front.
Oui j’ai bien la certitude que le travail qui est œuvre fait l’homme, j’ai bien le sentiment que le travail qui est labeur et besogne, défait l’homme.
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